Mes écrits
Jacques LAUNAY
Aphorismes 11
Etre auteur critique, c’est être juge et partie.
Pour combattre Satan, Dieu peut maintenant envoyer des canadairs en enfer.
Quand les personnes aisées sont entre elles, c’est la cerise sur le ghetto des riches.
Le contorsionniste pressé prend ses jambes à son cou.
On dit joyeuses fêtes à Pâques, à Noël, à l’Ascension, à la fête des mères, mais jamais joyeuse fête des morts tout en égayant les cimetières avec des fleurs.
La confession est nécessaire aux hypocondriaques du péché.
Perdre une oreille ou un œil, c’est ne plus avoir toute sa tête.
Les lamas ne crachent pas sur l’herbe verte.
Avec le réchauffement climatique, il serait prudent d’être escroc pour se retrouver à l’ombre.
Ne demandez pas à un esprit sombre de faire la lumière sur ses zones d’ombre.
Un ours bipolaire possède deux résidences.
Les tapineuses sous les baleines de parapluie tapissent le trottoir pour taquiner le goujon au profit d’un maquereau.
Les boulangers apprécient que leur chiffre d’affaires soit croissant.
La constipation est comme un régime sans selle.
Les municipalités pourraient utiliser les prostituées pour refaire les trottoirs.
Les lois ne sont pas violées lorsqu’elles sont consentantes.
Les anars sont les hypocondriaques de la démocratie.
Il arrive que les filles de joie soient tristes.
Les coiffeurs tatillons coupent les cheveux en quatre.
Au Canada, on consomme de l’érable de lapin.
Pris de court, il faut écrire les condoléances à tombeau ouvert.
Quand la lune est pleine, 14 jours de gestation suffisent pour accoucher d’une nouvelle lune.
Un automobiliste à contre sens sur l’autoroute se fait remonter les bretelles pour en sortir.
La soutane, c’est la croix et la bannière pour Satan.
La sylviculture profitable se vend comme des petits pins.
Tonnerre ! Il a pris la foudre d’escampette !
Tirer les vers du nez, c’est mettre l’astuce à l’oreille.
Un cheval pressé n’y va pas par le dos de l’écuyère !
Enervée avec sa longue queue de cheval, elle est montée sur ses grands cheveux.
Les vers sanitaires perturbent la digestion des poètes.
La cécité empêche de voir à perte de vue.
Exercer sa respiration permet une embellie pulmonaire.
Même quand il s’agit du dernier, souffler n’est pas jouer.
Un coloriste qui râle en fait voir de toutes les couleurs.
L’avenir de l’agriculture dépend des baux postérieurs.
Dans la rue, il est agréable d’observer les posters rieurs.
En Afrique centrale, certains sexistes caressent les plus noirs desseins.
Le charcutier entêté de pieds de porc est une tête de mule.
Pour l’accouchement en pays enneigé, les chasse-neiges ouvrent le passage.
Les assurances emploient parfois des inspecteurs sinistres.
Il ne faut pas rester sourd aux difficultés des muets.
Une vieille cave est un endroit qui a de la bouteille.
Les cheveux gras ont des raies au beurre noir.
Les coureurs à pied s’entrainent tous les jours pour garder la main.
Les bouchers tennismen font souvent des filets.
Peut-on acheter des faux-filets avec des faux billets ?
Pour écrire, les écrivains navigateurs déposent l’ancre.