Aphorismes 12

 

Un puissant fonds n’est pas un puits sans fond.

La physique des cœurs utilise des artères parallèles qui se ruent vers l’oreillette

      branchée sur le canal des mots doux.

La musique adoucit les bovins qui en balancent la tête sur du pop-corne.

Difficile de rendre la monnaie quand on prend pour argent comptant.

L’hippopotame et l’éléphant sont des durs à cuir.

Que fais-tu, demande l’homme de paille ?

Les récits d’hauteur sont écrits sur les monts.

Le potier tourne parfois autour du pot.

L’aveugle athée n’a ni d’yeux ni maître.

Le vice versa dans les sévices.

Pour un chirurgien, une opération queutée sur le billard donne les boules.

La viande de zèbre a été rayée de la carte.

Clément Ader adhérait à l’idée de décoller du sol.

Les géologues musiciens aiment les sols majeurs.

Peut-on acheter du gruyère avec une pièce de monnaie trouée ?

Zen, le constructeur d’igloo demeure de glace.

Il faut du sang froid pour arrêter une chaude bagarre.

Quand l’escroquerie est ratée, l’escroc crie.

A Rome, mont Palatin ou pas latin, telle est la question.

Il faut être funambule pour crier sur tous les toits.

La mèche vendue, impossible d’allumer une bougie.

Comment battre les œufs dans un cul-de-poule ?

Les trépas des maures alitées font des mortes alitées dont les moralités sont

      des mortalités.

Pour les niortais : Niort, j’adore.

La vie d’un funambule ne tient qu’à un fil.

Pour un professeur de musique, mettre des notes à ses élèves est à sa portée.

      C’est la clé de son enseignement.

Comme la grippette, la crevette est-elle une petite crève ? la lunette une petite lune ?

     alors que la rosette ne sent pas la rose, tandis que la salopette…

Einstein chantait le cantique des quantiques.

Un doux cuisinier ne bat jamais les œufs.

Qui va à la chasse perd sa place au salon.

Un coiffeur inattendu arrive comme un cheveu sur la soupe.