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L'alphabet de l'âne

 

    La complexité de l’alphabet et de l’orthographe fait braire l’âne qui cherche la simplicité.

     C’est vrai, après tout.

   Que nous apporte le K qui pourrait être remplacé par le C, ce qui permettrait d’observer des "coalas" dans les zoos. Le "king" serait alors le "cuing", tout comme le kapok deviendrait le "capoc" sans altération de sa prononciation ni de son " carma", sans un "copec" supplémentaire. Et les militaires pourraient toujours faire du "cayac" avec leur "cuepi" "cacui".

   Dans le même esprit, l’âne peut s’intéresser au Q, non pour l’acception salace qui ne l’émeut certainement pas, mais pour encore utiliser le C qui suffirait pour un "cartier" de lune, ou pour la "fabric" dont la fonction s’écrit d’ailleurs « fabrication ». Le "cota" de Q deviendrait nul sans gêner notre "cant" à soi. Je vois un "cotient" de "colibets" surgir par "carterons" à la vitesse d’un "cart" de compétition !

   De même, le sort du H ne pèserait pas lourd dans l’esprit asinien. Le "fare" de voiture se comprendrait aussi bien que dans son écriture académique (pardon, "académic"). La "farmacie" resterait aussi efficace, même si elle est placée dans un "all" ou dans un "angar". Il n’y a pas "foto", les "frases" seraient aussi "fonétics". Ce ne serait pas un "asard" si des "ussards" criaient "ativement" à "l’umiliation" "fisic" des mots, avec "l’érisie" "aineuse " de "l’omme" devant cette "ardiesse" peu "ilarante", "andicapé" du cerveau.

   Pour le même âne, pourquoi diable avoir apporté un I de Grèce, spécifique qui ne semble rien ajouter au I classique.

   D’ailleurs, la "paie" se comprend déjà aussi bien que la "paye". Cela plairait à l’âne de "baier" aux corneilles, avec son frère "Iannic", celui qui fait du "ioga" devant son "iucca".

   N’oublions pas le W, le british double V. Le "ouapiti" n’en cesserait pas pour autant de brouter de l’herbe à côté de l’âne "braiant" à coups de "ouatts" sonores comme un "cloune". Donnons-lui un "sandouich" et du "ouiscui" pour le voir interpréter un "souing", un "slo" ou un "touist", puis mettons le film sur le "oueb".

   "Evocons" aussi le cas du X, la lettre du "lucse", celle de "l’ecsitation". Avec moulte "cseres", il est facile d’effectuer un double "acsel" "fougueu" sans "vecser" les "atlètes".

   Nous voilà donc avec 20 lettres résiduelles. Ce ne serait peut-être pas un vain travail que d’y parvenir. Mais "couid" de "l’estétic" de "l’ortografe" ?

   Puis imaginons le clavier d’un ordinateur sans ces six lettres K, Q, H, Y, W et X qui, réagencé, permettrait peut-être un accroissement de la frappe…

   Le débat est lancé…

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