Mes écrits
Jacques LAUNAY
Panique au zoo
Dans ce zoo qui propose aussi de la restauration, le gardien de nuit qui vit au jour le jour détecta un début d’incendie. Il appela donc les pompiers, lesquels brûlent habituellement feux rouges et stops.
Malheureusement, pendant l’incendie, les éléphants étaient sans défense, les mille-pattes faisait les 100 pas pour être dégagés. Les poissons faisaient des carrés dans l’eau, et les poissons clown faisaient pleurer de rire. Les poissons scie et les raies étaient sidérés. Par le rayonnement, les poissons lune attrapèrent un coup de soleil. Les chauve-souris vampire se faisaient du mauvais sang et le panda se pendit. Le beaux écureuils orange se pressaient comme du citron
Les flammes éteintes, on interrogea l’électricien qui n’était au courant de rien. Le pâtissier, tarte, n’a pas mieux aidé, le poissonnier était muet comme une carpe et le cuisinier n’était plus dans son assiette et en faisait tout un plat.
Quant au jardinier, il est tombé dans les pommes et s’est mis au vert. Le responsable du rayon librairie décida de tourner la page, le monnayeur perdit la face et le responsable du courrier devint timbré.
Avec la propagation des fumées, les souris avaient un chat dans la gorge et le roi lion se plaignait du palais. Fatigués, les kangourous avaient des poches sous les yeux. Les requins-marteau ne pouvaient plus être le clou du spectacle. Les lapines avaient posé un lapin à leurs mâles. Les crocodiles avaient perdu la mémoire qu’ils avaient si peu.
Non alimentés, tous ces animaux avaient une faim de loup.
A l’attraction fantôme, on faisait du mauvais esprit. La voyante, elle, perdait la boule, et sur le lac, le capitaine avait un coup de barre.
Avec la disparition de l’oisellerie, le zoo y a évidemment laissé des plumes. De même, les zèbres ont été rayés de l’effectif.
C’est ainsi que le directeur, cycliste à ses heures perdues, perdit les pédales.