ZELIE A VELO DANS LA CAMPAGNE
UNE BONNE IDEE
Alors que tout le monde était à table, Zélie dit à ses parents qu’elle aimerait bien se promener à vélo dans la campagne autour de leur bourg.
- Toute seule ? lui demanda son papa.
- Ben non, avec moi ! dit aussitôt Arthur, son petit frère.
- Ah non ! répliqua immédiatement Zélie, pas avec toi. Tu ne vas pas assez vite avec ton petit vélo. Et puis je suis sûre que tu n’en ferais qu’à ta tête ! Non, avec Léa, évidemment, et puis Mathieu. On s’entend super bien tous les trois.
- Mais on ne va pas vous laisser vous balader à votre âge en vélo dans la campagne, lui fit remarquer sa Maman.
- Mais voyons, on ne va pas faire de bêtises !
- Je veux bien le croire, répondit son Papa. Mais un accident est si vite arrivé. On ne peut pas prendre ce risque. On tient à vous ! Et où voudriez-vous aller ?
- On n’a pas encore décidé, mais ce serait sympa de partir le matin et de revenir en fin d’après-midi. On piqueniquerait à midi dans la nature.
- Ah oui quand même. Ce n’est plus une balade. C’est une excursion ! Alors c’est non !
Le lendemain à l’école, Zélie retrouve ses amis préférés Léa et Mathieu.
- J’ai proposé à mes parents de faire une balade à vélo dans la campagne autour du bourg avec vous deux, et ils refusent !
- Tu ne nous en avais jamais parlé, lui dit Léa. Mais je trouve que c’est quand même une bonne idée. Je n’y avais jamais pensé !
- Moi non plus, continua Mathieu. Je trouve aussi que c’est une bonne idée. Pourquoi refusent-ils ?
- Ils trouvent que c’est trop dangereux de nous laisser seuls faire du vélo dans la campagne à notre âge. On ferait quand même attention !
- Je pense que mes parents auraient donné la même réponse, dit Mathieu.
- Les miens aussi, continua Léa. En fait, je les comprends. On a à peine dix ans. On sait bien faire du vélo, mais il y a des voitures sur la route, et si on tombe en se blessant, qui va nous aider ?
- C’est vrai, Léa. Et je leur avais proposé de passer la journée avec un pique-nique.
- Non ! Là, tu as beaucoup demandé ! dit Mathieu. Mais je trouve que ça reste une superbe idée. Je les comprends encore mieux.
- Et si on se faisait accompagner par une grande personne ? demanda Léa.
- Qui donc ?
- Je pense à ma grande sœur.
- Karine ?
- Oui, je n’en n’ai pas d’autre.
- Effectivement. Mais quel âge a-t-elle ?
- Dix-sept ans.
- Woua ! vous avez une grande différence d’âge !
- Oui, c’est comme cela. On s’entend bien toutes les deux, comme des complices. Elle aime m’aider pour mes devoirs. Je pourrais lui demander, et j’en parlerai à mes parents. Qu’en pensez-vous ?
- Super ! répondirent en chœur Zélie et Mathieu.
En fin d’après-midi, Léa explique le projet à sa sœur.
- Et tu voudrais que je vous accompagne ?
- Ben oui, tu pourrais nous surveiller et les parents seraient rassurés.
- Tu sais que c’est l’année de mon bac ! Je dois constamment réviser pour le réussir ! C’est important pour moi.
- Ça, je l’ai bien compris et je sais même que l’année prochaine je ne te verrai hélas plus tous les jours.
- Oui ma Léa. Mais je reviendrai tous les week-ends.
- Et pour ma balade ? Un peu de vélo te ferait du bien !
- Quand le souhaiterais-tu ?
- Pendant les congés de Pâques, par exemple, ou un jour férié en mai où il fera plus chaud ?
- Pourquoi pas. Mais il faut que tous les parents acceptent ! On va déjà en parler aux nôtres ce soir. Qu’en penses-tu ?
- Ouais !!! Tu es géniale !!! Merci ! Merci ! Merci !
- Léa, c’est ton projet. Donc c’est toi qui le leur demandes.
Le soir, avec l’approbation de sa grande sœur, Léa expose le projet à ses parents.
- Karine, tu acceptes de les accompagner ?
- J’ai dit oui à Léa à condition que les autres parents acquiescent.
- Mais c’est une responsabilité !
- Oui bien sûr. Mais s’ils veulent recommencer, ils devront bien respecter les règles qu’on fixera, dit Karine. Je serai leur pilote. A la moindre désobéissance, on retourne immédiatement à la maison. Ce sont mes conditions.
- Karine, nous voulons connaître le trajet avant pour savoir s’il y a des dangers.
- C’est d’accord. Et si les parents ont des suggestions, on les suivra. N’est-ce pas Léa ?
- Oh oui ! Merci les parents. Merci Karine. Ce sera vraiment chouette !
- Et maintenant, il faut qu’on appelle les autres parents. Zélie et Mathieu leur en ont-ils parlé ?
- Je pense, dit Léa. Je leur demanderai demain.
Léa était ravie d’avoir pu convaincre ses parents. Mais quid des autres parents ?
Le lendemain matin, sur le trajet de l’école :
- Alors, Léa, Karine est-elle d’accord ?
- Oh oui, et je crois qu’elle est même contente de nous accompagner. Peut-être parce qu’elle va faire le chef ? Il faudra absolument lui obéir si on veut pouvoir le refaire. Tu sais, Zélie, tu as eu une superbe idée !! Je crois que ce sera une magnifique journée !
- Et tes parents ?
- Ils sont d’accord aussi puisqu’on va être supervisés par Karine. Je crois même qu’ils sont étonnés de sa décision. De toute façon, cela ne lui fera pas de mal de prendre l’air pendant ses révisions du bac. Et tes parents ?
- Je leur en ai parlé. Ils souhaitent discuter avec les tiens et ceux de Mathieu pour être sûr que tout sera organisé sans danger. Ils sont parfois casse pied avec les dangers. Mais je les comprends aussi. Ils tiennent à nous. C’est quand même agréable de se savoir protégés si on respecte ce qu’ils nous demandent de faire.
Ils arrivent dans la cour de l’école et retrouvent Mathieu.
- Ah bonjour Mathieu. Alors, tu as parlé à tes parents pour notre virée ?
- Oh bien sûr. Ils ont trouvé que c’était une bonne idée. Mais alors, quelle quantité de recommandations ! Ils veulent appeler vos parents.
- Ça tombe bien, les nôtres aussi.
- Bon, ce soir, on peut dire à nos parents que tout le monde est d’accord et qu’ils s’entendent entre eux.
- Il n’y a plus qu’à…. Au fait, quand pourra-t-on le faire ?
- J’ai proposé à Karine de le faire pendant les vacances de Pâques, dit Léa, ou dans un jour férié de mai.
- C’est mieux en mai, il fera probablement meilleur. Il y aura moins de risque de pluie.
- C’est exactement ce que j’ai dit à Karine.
- Bon, ce soir, on raconte tout cela aux parents !
Les trois compères s’échangent les numéros de téléphone. Le soir même, les parents de Zélie vont voir ceux de Léa, voisins. Ils acceptent puis appellent ensemble les parents de Mathieu. Ils choisissent un jour férié de mai, puis un deuxième en cas de mauvaise météo du premier. Tous les parents louent l’amitié réciproque des trois enfants.
LES PRÉPARATIFS
Les trois amis sont excités à l’approche de cette journée de balade. C’est leur idée. Une première pour eux. Chacun a déjà fait avec plaisir des balades à vélo en famille sous le regard attentif des parents, et encadrés devant et derrière par le père et la mère. Les trois enfants maîtrisent bien la circulation à vélo. Cette fois-ci, ce sera uniquement entre eux sous la surveillance de Karine à qui il faudra obéir.
Le trajet a été validé par les parents, et Karine bien évidemment : pas trop de montées et descentes, des traversées de villages, des routes peu fréquentées, des arrêts intéressants, un lieu de pique-nique…
Chacun portera son sac à dos avec le sandwich du midi, quelques boissons et quelques fruits.
Départ prévu vers 10 heures chez Léa.
Bien sûr, Zélie, voisine s’y rend à pied avec son vélo. La Maman de Mathieu, à l’autre bout du bourg, l’apporte en voiture.
Les dernières vérifications de sac à dos sont effectuées. Karine rappelle les consignes. La troupe peut prendre le départ.
Puis Karine leur remontre la carte où elle a tracé l’itinéraire, le passage par les villages et l’arrêt de midi.
LA BALADE
Voilà, les quatre cyclistes partent. Aux premiers coups de pédales, la Maman de Léa les interpelle, une lettre à la main, et leur demande un petit détour par la poste du bourg pour y déposer un courrier.
- Eh bien voilà une première entorse au parcours que nos avions défini, dit Karine. Mais il est approuvé par les parents… Alors, on passe tous par la poste. Allez, il est dix heures, en route !
Et voilà les quatre randonneurs partis définitivement pour la journée avec leurs victuailles dans le sac. Ils sont heureux de pouvoir réaliser leur projet, heureux aussi d’avoir convaincu leurs parents et fiers de partir sans eux, même s’ils sont sous la surveillance de Karine.
Ils effectuent le détour par la poste, puis rejoignent le chemin communal qui les fait sortir du bourg. Ils longent des prairies bien vertes à cette période. Des vaches y paissent calmement, toutes orientées vers l’extrémité du pré : elles suivent la cheffe du troupeau. Sans bruit alentour, on peut entendre le broutement de l’herbe par les mâchoires puissantes des bovins. De véritables tondeuses ! Par moment, elles décident de meugler. Peut-être appellent-elles leurs veaux qui sont maintenant parqués dans un autre enclos ?
Plus loin, l’itinéraire passe le long d’un centre équestre. L’arrêt est obligatoire ! L’activité des chevaux est toujours un spectacle pour les enfants fascinés par la beauté de leurs lignes, la sveltesse de leurs membres. Ils admirent ausi la force déployée pour sauter les obstacles, la tête avancée, les pates ramassées au-dessus des barres et la queue trainante comme un panache, puis le rétablissement après l’envolée, tout en souplesse. Pour le cavalier ou la cavalière, l’exercice demande une synchronisation avec le cheval pour qu’il franchise l’obstacle le plus aisément possible. La complicité avec le cheval doit être la plus forte possible. Et puis il y a ces effluves particuliers au cheval.
Difficile pour les enfants de s’extraire de ce tableau vivant. Mais Karine rappelle aux enfants que la journée n’est pas terminée et que le prochain arrêt est au bord d’un lac pour le pique- nique. Alors, les enfants enfourchent leur bicyclette pour repartir sur la route de campagne, emportant avec eux les images équines.
L’itinéraire les fait passer par un village qu’ils traversent habituellement en voiture. Cette fois-ci, à la vitesse du vélo, ils ont le temps d’observer et de découvrir cette petite localité. Ils découvrent les sonorités habituelles de ces lieux : les caquètements des poules, les chants des coqs, les cancanements des canards et le braiement d’un âne mais aussi les bruits des tracteurs dans les fermes, parfois agaçants quand ils se prolongent. Parfois, au passage d’une maison aux fenêtres ouvertes, ils perçoivent le bruit d’une télévision (ou d’un poste de radio). De même, des éclats de voix surgissent de temps en temps. Et chose étrange à laquelle ils n’avaient pas été confrontés : ils peuvent entendre l’écho de leurs voix quand ils passent entre deux façades rapprochées.
Leur vue aussi est excitée par le fleurissement du village. Des géraniums ornent des fenêtres, des rosiers associés à des arums égaient le bord de la chaussée, faisant contraste avec l’herbe fraîchement tondue.
Enfin, leur odorat est aussi sollicité : des odeurs bien reconnaissables parviennent des étables et viennent clore le tableau du village.
Plus loin, les quatre cyclistes bifurquent à droite dans une sente qui amène les promeneurs vers un petit lac équipé d’une aire aménagée pour s’y reposer. C’est à cet endroit qu’ils ont décidé de pique-niquer. Sans autre promeneur, ils sont seuls et vont pouvoir profiter des lieux et s’organiser à leur guise.
LE PIQUE-NIQUE
Oh ! Ce n’est qu’un petit lac. Un sentier passant par un bosquet de saules bordant le lac, de quelques peupliers et de grands hêtres en arrière, permet d’en faire le tour en quelques minutes, ce que font les enfants immédiatement à leur arrivée pour se dégourdir les jambes après cette chevauchée matinale.
Quel calme ! Quel contraste avec leur bourg, et même le village qu’ils viennent de traverser. Pas un bruit hormis le chant de quelques oiseaux virevoltant au-dessus d’eux ou perchés dans les arbres, et le froissement des feuillages agités par une légère brise. Parfois, quelques beuglements lointains. Des fleurs de mai parsèment cette verdure : pâquerettes, jonquilles, narcisses, marguerites… Quelques lièvres courent au loin.
Karine rappelle les trois adolescents pour démarrer le déjeuner champêtre. L’exercice à vélo et le tour du lac ont fait venir la faim, et c’est avec grand plaisir qu’ils déballent leur sac, plaisir associé à l’inhabitude de cette situation sans leurs parents, comme les prémices d’une indépendance et le sentiment de liberté soudaine. Les sandwichs prennent alors une saveur bien particulière et sont vraiment appréciés.
La conversation entre les enfants revient sur l’école, les chamailleries des uns, le plaisir de certaines disciplines, l’horreur d’autres (Karine rappelle l’intérêt de toutes les disciplines). La récente disparition d’Hamis est aussi évoquée.
Karine leur demande quel métier ils aimeraient faire plus tard et les trois enfants la questionnent sur les cours qu’on suit à son âge.
- Et si nous jouions à cache-cache avant de repartir, propose Zélie ?
- Oh oui ! C’est une bonne idée répond Léa.
- D’accord, complète Mathieu.
- Je préfère l’éviter, répond Karine, à la stupeur de enfants.
- Mais pourquoi, demandent-ils en chœur ?
- Parce que j’ai la responsabilité de vous accompagner. Et je ne voudrais pas que vous vous perdiez, ou que vous vous blessiez en vous dispersant autour du lac.
- Mais on va faire attention, réplique Léa.
- Je sais, Léa, que vous allez faire attention, mais j’ai eu votre âge, et je sais qu’on fait aussi des bêtises par mégarde.
- Alors, dès qu’on est sous les arbres, on fait attention ! répond Léa
- Il n’y a pas que sous les arbres. Dans l’herbe, il y a des trous, des bosses, et peut-être d’autres choses qui peuvent vous faire tordre les pieds, vous faire une foulure, et peut-être même une fracture. Je ne veux pas vous faire prendre ce risque.
- Ce n’est pas juste, s’exclame Mathieu !
- J’entends, Mathieu, mais tu peux aussi me comprendre. Désolé, mais, dans votre intérêt, je préfère éviter ce jeu.
Les trois enfants boudent, déçus. Mais pas longtemps : ils font quelques galipettes, jouent à saute-mouton, s’ébrouent dans l’herbe jusqu’à ce que Karine leur propose de poursuivre leur pérégrination.
Alors chacun range son sac et l’endosse, redresse sa bicyclette, puis l’enfourche. Aux premiers coups de pédale :
- Oh que c’est dur ! dit Zélie.
- Oh oui ! lui répond Léa
- Eh bien les filles, on a des faiblesses ? remarque Mathieu
- Ah, Monsieur le garçon fait le fier ! lui lance Zélie. Ce n’est pas comme en cours de géographie où il s’écroule. Qu’en penses-tu, Léa ?
- C’est vrai que dans ce domaine, il ne fait pas le fier, notre Mathieu ! répond Léa
- Bon, ça va, les filles, j’ai compris ! A charge de revanche…
- Alors ce pique-nique vous a plu ? demande Karine.
- Oui ! répondent les enfants
- Bien, nous arrivons à la route. Ce matin, vous avez bien roulé à droite de la chaussée, l’un derrière l’autre. Je vous demande de faire aussi bien cet après-midi. Compris ?
- Compris, Karine !
LE RETOUR
Et les voilà repartis sur la route vers un autre village, entourés de prairies clôturées, de champs de blé encore verts parsemés de quelques coquelicots, comme de frêles barques rouges sur cette mer verte.
Dans le village, devant une barrière grillagée, ils aperçoivent au loin un gros chien qui aboie soudainement à leur passage. La surprise leur fait effectuer un écart, mais sans crainte.
- Ne craignez rien, dit Karine. Je connais ce chien. Il aboie à chaque fois parce qu’il voudrait jouer avec nous. Il n’est pas méchant. Il aimerait qu’on le caresse.
Alors, les enfants s’arrêtent, reviennent vers la barrière, s’approchent du chien et constatent qu’il chouine en balayant l’air de sa queue, tout heureux qu’on s’intéresse à lui. Trois mains le caresse pour son plaisir.
- Bon, les enfants, on repart ! dit Karine.
Plus loin, une poule échappée de son enclos traverse la route, suivie par un chat qui aimerait probablement s’en emparer, et qu’il a fallu éviter.
Après la sortie du village, de nouveau la campagne. Dans une prairie, un tracteur coupe l’herbe haute. Dans une autre, des fermiers s’activent à récolter le foin. Ah cette odeur d’herbe séchée caractéristique des beaux jours ensoleillés ! Plus loin, ce sont des moutons qui tondent l’herbe. Pour apprécier ce spectacle, les enfants décident de s’arrêter. Les trois exécutent un concert de bêlements tel que les moutons s’arrêtent de paître, les regardent puis rejoignent les spectateurs, croyant sans doute qu’on venait s’occuper d’eux ou leur apporter quelle qu’autre nourriture. Les enfants sont ravis de cette séquence. Ils arrachent de l’herbe sur le bas-côté pour les présenter à la gueule des moutons qui s’en régalent. Ce plaisir ne durant qu’un temps, ils remontent sur leur bicyclette et repartent vers leur destination finale : le retour chez les parents de Léa et Karine.
Leur périple s’achève : au loin apparaît leur bourg. Heureusement car la fatigue commence à s’installer dans leurs jambes d’autant plus que la dernière ligne droite est en légère montée. Mais par fierté, tous veulent réussir à la monter. Le souffle commence à manquer, les vélos oscillent de gauche à droite, leur trajectoire sinue sur le goudron. Avec un dernier effort, ils parviennent au bourg, et s’arrêtent devant la maison de Léa, non sans avoir fait un dernier sprint pour la gloire.
Les trois enfants font résonner les sonnettes des vélos, ce qui fait sortir la maman de Léa toute joyeuse de les accueillir et de constater le sourire affiché par les enfants qui témoigne du plaisir d’avoir réalisé cette balade.
Les vélos sont placés contre le mur, ou allongés sur la pelouse. Tout ce monde pénètre dans la maison pour un goûter bien mérité où chacun relate le déroulement de la journée, fier de ce premier exploit, émettant l’espoir qu’il sera suivi d’autres journées de même acabit.
Informée du retour, la maman de Mathieu vient le chercher puis Zélie s’en retourne chez elle dans la maison voisine.
Le soir, au repas, chacun raconte sa journée et ses joyeuses péripéties. Puis, au lit, chacun rejoint très vite le pays des rêves.