Mes écrits
Jacques LAUNAY
Aphorismes
SOMMAIRE
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Aphorismes 11 (Mars 2025 - 1 minute)
Aphorismes 10 (Janv 2025 - 1 minute)
Aphorismes 9 (Déc 2024 - 1 minute)
Aphorismes 8 (Sept 2024 - 1 minute)
Aphorismes 7 (Août 2024 - 1 minute)
Aphorismes 6 (Mai 2024 - 1 minute)
Aphorismes 5 (Fev 2024 - 1 minute)
Aphorismes animaliers 3 (Oct 2023) - 1 minute)
Aphorismes 4 (Sept 2023 - 2 minutes)
Aphorismes 3 (Juin 2023 - 1 minute)
Aphorismes animaliers 2 (Mars 2023 - 1 minute)
Aphorismes 2 (Fev 2023 - 1 minute)
Aphorismes animaliers 1 (Nov 2022 - 2 minutes)
Aphorismes 1 (Oct 2022 - 2 minutes)
Aphorismes 11
Etre auteur critique, c’est être juge et partie.
Pour combattre Satan, Dieu peut maintenant envoyer des canadairs en enfer.
Quand les personnes aisées sont entre elles, c’est la cerise sur le ghetto des riches.
Le contorsionniste pressé prend ses jambes à son cou.
On dit joyeuses fêtes à Pâques, à Noël, à l’Ascension, à la fête des mères, mais jamais joyeuse fête des morts tout en égayant les cimetières avec des fleurs.
La confession est nécessaire aux hypocondriaques du péché.
Perdre une oreille ou un œil, c’est ne plus avoir toute sa tête.
Les lamas ne crachent pas sur l’herbe verte.
Avec le réchauffement climatique, il serait prudent d’être escroc pour se retrouver à l’ombre.
Ne demandez pas à un esprit sombre de faire la lumière sur ses zones d’ombre.
Un ours bipolaire possède deux résidences.
Les tapineuses sous les baleines de parapluie tapissent le trottoir pour taquiner le goujon au profit d’un maquereau.
Les boulangers apprécient que leur chiffre d’affaires soit croissant.
La constipation est comme un régime sans selle.
Les municipalités pourraient utiliser les prostituées pour refaire les trottoirs.
Les lois ne sont pas violées lorsqu’elles sont consentantes.
Les anars sont les hypocondriaques de la démocratie.
Il arrive que les filles de joie soient tristes.
Les coiffeurs tatillons coupent les cheveux en quatre.
Au Canada, on consomme de l’érable de lapin.
Pris de court, il faut écrire les condoléances à tombeau ouvert.
Quand la lune est pleine, 14 jours de gestation suffisent pour accoucher d’une nouvelle lune.
Un automobiliste à contre sens sur l’autoroute se fait remonter les bretelles pour en sortir.
La soutane, c’est la croix et la bannière pour Satan.
La sylviculture profitable se vend comme des petits pins.
Tonnerre ! Il a pris la foudre d’escampette !
Tirer les vers du nez, c’est mettre l’astuce à l’oreille.
Un cheval pressé n’y va pas par le dos de l’écuyère !
Enervée avec sa longue queue de cheval, elle est montée sur ses grands cheveux.
Les vers sanitaires perturbent la digestion des poètes.
La cécité empêche de voir à perte de vue.
Exercer sa respiration permet une embellie pulmonaire.
Même quand il s’agit du dernier, souffler n’est pas jouer.
Un coloriste qui râle en fait voir de toutes les couleurs.
L’avenir de l’agriculture dépend des baux postérieurs.
Dans la rue, il est agréable d’observer les posters rieurs.
En Afrique centrale, certains sexistes caressent les plus noirs desseins.
Le charcutier entêté de pieds de porc est une tête de mule.
Pour l’accouchement en pays enneigé, les chasse-neiges ouvrent le passage.
Les assurances emploient parfois des inspecteurs sinistres.
Il ne faut pas rester sourd aux difficultés des muets.
Une vieille cave est un endroit qui a de la bouteille.
Les cheveux gras ont des raies au beurre noir.
Les coureurs à pied s’entrainent tous les jours pour garder la main.
Les bouchers tennismen font souvent des filets.
Peut-on acheter des faux-filets avec des faux billets ?
Pour écrire, les écrivains navigateurs déposent l’ancre.
Aphorismes 10
Pythagore en connaissait un rayon dans le cercle.
Les bisontins sont précautionneux : dans le Doubs, abstiens toi.
Jongler avec des bottins est le comble de l’adresse.
Les nombreux absents se ramassent à l’appel.
A l’apéro, le poète déclame ses vers de contact.
Un salarié mal payé exprime son désappointement pour un faible appointement.
La seule pensée des terroristes est cogito ergo boum.
L’autosatisfaction est le plaisir de piloter une voiture.
Un nageur vainqueur d’une compétition a le droit aux trempettes de la renommée.
Les curés tartinent leur pain avec du beurre demi-sel.
Après le départ d’un orateur ironiste, les aigris restent.
La cécité a toujours été un mauvais point de vue.
Un cercle vicieux ne peut pas tourner rond.
Les coiffeurs pratiquants assistent aux mèches basses.
Il ne faut jamais remettre à demain pour prendre son pied.
Au nord de Nice, il y a des halles peu maritimes.
Les athées ont fait une croix sur Dieu.
Être dépassé par un nageur plus rapide est une leçon d’humidité.
Le chemin d’un auteur à succès est pavé de bonnes éditions.
Pour élever un enfant, il faut savoir élever la voix.
L’avenir des bûcherons est dans le royaume des scieurs.
Un athée récent est intéressant.
Pour rejoindre le harem, le car avance et raille.
Tout va de mal en pi dans les cercles vicieux.
La faim du tunnel, c’est un peu le voyage au bout de l’ennui.
Avec sa grande perche, la girafe serait un âne si elle était preneur de son.
S’assoir sur une chaise pliée de rire est le comble du comique.
L’ail permet aux moutons d’avoir la laine forte.
On n’est pas des lumières quand on broie du noir.
C’est du tonnerre quand on a un coup de foudre en un éclair.
Le propre du militaire est de ramper dans la boue.
L’ironiste vingt fois sur le métier remet son outrage.
Les vieux boulangers sont de vieux croutons qui pétrissent la pâte croûte que croûte.
Les épiciers qui vendent des radis de la méduse risquent de sombrer.
Courir ventre à terre nécessite de prendre ses jambes à son cou.
Un médecin aigri prend ses patients en grippe.
Les anorexiques ont une santé de fil de fer.
Les auteurs de théâtre s’habillent parfois en costume trois pièces.
Comme la religieuse défroquée, le marin déserteur prend les voiles.
Observer le silence, c’est voir la vie en or.
Il n’est pas prudent de suivre les indications routières les yeux fermés.
Une bonne artisane a des doigts de fée main.
Le looser est un compulsif aux échecs.
Aphorismes 9
Dieu m’est témoin, je suis athée.
En religion, le nourrisson a la foi lactée en son sein.
Le taureau et le toréador ont échangé leurs oreilles.
En un éclair, le foudre de chêne a été ouvert pour un vin du tonnerre.
En grève, les sidérurgistes ont un moral d’acier.
En religion, nul n’est censé ignorer la foi.
Ivre, le menuisier avait la gueule de bois.
Les éditeurs et les auteurs ont le même sort qui les lit, tout comme les sommiers et les matelas.
L’apprentissage de la découpe de la viande s’effectue en enseignant.
Mal accueilli, un curé s’en va au diable. Ça tend…
Au diable l’avarice, se dit un curé dépensier.
Le larcin n’est pas de l’art sain.
Ecouter à toutes les portes, c’est être un lobe-trotteur.
Les nudistes ne peuvent pas retourner leur veste.
Aiguillé sur le métier de la couture, il en découd avec un tissu d’études en dé majeur pour obtenir ses galons sur le fil.
Zéro est un rond qui exprime qu’on n’a pas de ronds. Et sans sou, on est en dessous.
Un ecclésiastique qui ne peut pas se sentir n’est pas en odeur de sainteté.
La transmission de l’entêtement est un droit d’ânesse.
Un obèse sale est un gras souillé.
Porter un alphabet sur soi n’en fait pas une personne de lettres.
Tout poète peut être une personne affable.
A la banque, on y trouve son compte.
Comment une cathédrale peut-elle accepter de Violet le Duc ?
Un faussaire de monnaie tombe nécessairement sous le coup de l‘aloi.
Un multi bénévole est un pique-asso.
Un train à plusieurs loco fait sérail.
Urbi et orbi : de l’urbain à l’orbite.
Au moyen âge, l’inquisition traitait les sujets brûlants du feu de Dieu.
Fondez de plaisir en devenant fondé de pouvoir.
Une ville dense est une compacité.
Eden est le jardin de mère Eve.
Je connais un K avec un drôle d’R qui M observer des G aux L bleues. Peut-être a-t-il consommé du H ?
Ce n’est pas le pied pour un manchot de compter sur ses doigts et de prendre les choses en main.
Aphorismes 8
Avec son œdème aux jambes, le juriste porte des bas de contentieux.
Mal payés, les travailleurs de nuit vivent au jour le jour.
Les viticulteurs font marcher leurs pieds de vigne.
Les dégâts des eaux génèrent souvent des pertes sèches.
Sur le tapis de jeu, les dés font face.
Il est demandé aux ambulanciers de ne pas rouler comme des malades.
Détruire une belle œuvre, c’est saboter sa beauté.
Pour une opération ratée sur le billard, le patient a les boules.
Les courtisanes sont des remèdes aux doux leurres.
Les fabricants de réfrigérateurs ont été refroidis par la gelée des ventes.
Le garçon du pâtissier est né dans la pâte à choux.
En s’abatant sur le bucheron, l’arbre s’est vengé.
Pour la bière de garde, s’adresser au commissariat.
Il faut bûcher pour devenir bucheron.
Le garde forestier est dur de la feuille.
Le charcutier a un port altier.
Dans le fond, aimer certains mineurs est un souci majeur.
Le charcutier visite une expo d’Eugène Boudin.
A l’analyse de mon arbre généalogique, la mort est héréditaire dans ma famille.
Incroyable ! Dans certaines SPA, on écrase les moustiques et on en…le les mouches…
En partant, les envahisseurs sont priés de laisser les lieux dans l’état où ils les ont trouvés en arrivant.
Depuis 1507, la Joconde doit ressentir des crampes.
Le bûcheron a pris racine dans son métier.
Quand la cour est inondée, les poules sont vite les becs dans l’eau.
Le vendredi est un poison pour les poissons.
Pour un droitier, comment changer son fusil d’épaule sans passer l’arme à gauche ?
Des fermiers donnent la fièvre à leurs poules pour avoir des œufs durs.
Les poules inquiètes sur leurs progénitures espèrent que les œufs durent.
Pour les plombiers accidentés, les fractures sont des dégâts des os.
Pour les salariés, les primes sont des effets secondaires désirables.
Avec leurs enfants, les parents trans devraient être transparents.
Mal accueilli, le curé s’en va au diable. Ça tend !
Le procrastinateur reporte à l’an demain.
Il fait la quête debout pour joindre les deux bouts.
Ce garçon a trouvé sa branche : il sera garde-forestier
Même si c’est la branche choisie, c’est du boulot d’être bucheron, un peu plié à la tâche. Pas question qu’il tremble !
Aphorismes 7
Le pneu ne manque pas d’air à vouloir garder la chambre.
Des figuiers dans une vigne sont mi-figue mi-raisin
A l’hôtel, quand le client a parlé en morse, l’hôte a ri.
Les gourmets ont une passion sans fin pour les mets fins
Les valençois ne sont pas chameaux puisque la Drôme adhère.
Chanter « meunier tu dors » à un insomniaque, c’est le rouler dans la farine.
Rire est un effet secondaire désirable.
Il manque 4X au coq de Bruno.
Une entreprise de transport mal conduite risque des dérapages.
Dans les banlieues, les savons de Marseille s’effectuent à balles réelles.
Malheureux les miroirs qui croient sans réfléchir.
Un "pouet" est un poulet sans aile alors qu’un "poult" est un poulet sans œufs.
Un aria mal chanté provoque une malaria.
Chez le notaire, chaque minute compte.
Au déjeuner, les verres mettent les pieds sur la table.
Le patron sympathique d’un clerc est un pater notaire.
Le pompier « feu de Dieu » vainc sa peur.
A la maison blanche, Obama a donné des idées noires à certains pendant leurs nuits blanches.
Pour un soldat, partir au combat le ventre vide est un risque de pruneaux à jeun.
Naitre ou ne pas naitre, telle est la question existentielle des poissons panés.
Les associations de manchots et de cul-de-jatte recherchent des membres bénévoles.
Porteurs de colliers antipuces, les chiens ne sont pas admis dans les brocantes.
Les aérogares sont receleuses : elles récupèrent les marchandises des vols.
Les plaisirs sont des effets secondaires désirables du bonheur.
Pour un mineur, c’est une chance d’avoir de la veine.
Pour l’anarchiste impatient : ni une, ni deux, ni maître.
La mort pour un gaucher, c’est passer l’arme à droite.
Une contravention pour un écrivain carnavalesque, c’est le masque et la prune.
Le point d’exclamation est inutile s’il n’y a point d’exclamation.
Un bel emballage jeté à l’eau n’est pas un pack beau.
Si les murs ont des oreilles, je préfère la caméra qui a l’œil et les détecteurs qui ont du nez. Je sais, cela en bouche un coin que je me la joue ainsi ; et c’est tiré par les cheveux…
Les prénoms sont des noms propres. Mais certains sont communs. C’est d’un salmigondis !
Aphorismes 6
Pour un pessimiste désespéré, tout désespoir n’est pas perdu.
Il faut être un âne pour encore accepter le droit d’ânesse.
Il faut laisser mûrir quand le vert est dans le fruit.
Les menuisiers planchent avant de faire feu de tout bois.
Ce n’est pas chapeau bas que de faire porter le chapeau au benêt basque.
Le lait séché a une odeur de sein teté.
Un musicien cuit les tournedos avec du tournesol.
Le but du rut du cerf est de faire feu de tout bois.
Un artiste qui faisait de l’art dèche se priva énormément.
Une maladie des veines est une déveine.
Délacer les chaussures délasse les pieds.
Les pneus contacts sont-ils homologués par des pneumologues ?
Sur un navire, une mutinerie est un sac de nœuds marins.
Un boxeur touche ses droits quand il touche avec son gauche.
Au Sénat, une règle peut prendre des distances avec le rapporteur.
Imbécile, un pape ne peut être que con sacré.
Pour entrer dans un moulin, il faut montrer patte blanche.
Ondée, averse, bruine, grain, crachin, déluge, giboulée : la pluie a vraiment plusieurs cordes à son arc-en-ciel
Ravel, qui n’avait pas son bac, avait un beau lérot en cage qui écoutait ses cinq sens. Dehors c’était une bête au vent. Mal accordé, son piano avait un faux ré à cause d’un vague nerf. C’était un cas, Ravel…
Le cheval bai mol a le dos avachi. Si si ! Au ras du sol, il était si mal paré qu’un ute ne l’aurai pas chevauché.
Pour prendre son pied avec un dos raide, il faut être épaulé.
Un baron architecte trouve chouette de violer le duc.
Avaler son chapeau est indigeste : cela monte à la tête.
Les mouchoirs sont nécessaires pour les shows laids.
Cela ne rime à rien qu’un poète se tire une balle dans le pied.
Un œuf sans e, s’est ouf !
D’après Saint-Saëns, Sanson aida Lila.
A Bordeaux, les labos pharma font des médocs.
Les prêtres sont s occupés qu’ils courent par démons et par dévots.
Mal voir est parfois une désillusion d’optique.
Ma police de caractère a un penchant pour l’italique.
Le voleur est comme un cheval car hippique.
Le non-sportif fait de l’inculture physique.
APHORISMES 5
Dans un congrès de milliardaires cocus, il y a abondance de cornes d’abondance.
Ne pouvant pas jouer des coudes, la Vénus de Milo restait de marbre.
Des confédérés font une association d’imbéciles.
Les bugs informatiques sont des sots de puce.
Le métier de pape est un sacré boulot sacré.
Un bateau qui sombre lentement se la coule douce.
A Noël, « mon beau sapin » est une scie.
Dans son jardin, il faut vraiment détester les passants pour planter des tronc-haine.
A faim sexuelle de miss ivre, dans la tente recevez, Monsieur, mes hommages sensuels.
Les Miroslav sont bigleux mais propres.
Un pendu prudent a toujours plusieurs cordes à son arc.
Les russes propres utilisent des savons slaves.
La vie en rose peut-elle se dérouler sans épine ?
Une mère attentive est mère veilleuse.
Au diable l’avarice disait un curé dépensier qui tirait donc le diable par la queue.
Les maroquiniers ont le cuir dans la peau.
Au bagne hier, c’était la croix et la bannière.
Un procrastinateur ne fait ni une ni deux, mais trois reports.
Certains américains ont élu des présidents renard et élancés comme Théodore roux svelte.
Le métier d’homme canon permet de se projeter dans l’avenir.
Charlotte s’est encordée pour cueillir des maras des bois.
Mr Bellétoile possède un nom à coucher dehors.
Le divorce est une contremarche nuptiale.
Nikov, un enfant slave de la balle, créa les calèches Nikov.
Un double langage est une arme à double tranchant qui veut faire double emploi et pour lequel il faut mettre les bouchées doubles pour redoubler d’attention.
Pour le riche, tenter de joindre les deux bouts ne tient pas debout.
Malgré les écrans, les livres sont toujours à la page.
A l’est de Paris, les fautes d’orthographe sont des bris de mots.
C’est salé ! Les poissons ivres ont pris trop de vers. Ils devraient se mettre à l’eau.
Pour le fado, le ré est sous mi, le sol et là. Si si !
Quand il voit sa mère, le veau s’émeuh.
Une actrice porno violée doit porter plainte contre X.
Je proteste : rouler à un train d’enfer n’est pas catholique.
Voter, c’est voter ; renier, c’est fauter.
Attention ! les électriciens énervés peuvent péter un câble.
Après la multiplication miraculeuse des poissons, il faut faire la pieuvre par neuf.
APHORISMES ANIMALIERS 3
Au printemps, les passereaux se réinstallent sur les fils rouge gorge
Pour sauter, un renne prend son élan.
Chez les rats, une taupe est scélérate.
Les zèbres hennissent comme des disques rayés.
Si le lionceau est le petit du lion, le château est celui du chat, le cerveau celui du cerf, le grumeau celui de la grue, le moineau celui du moine, le morceau celui du morse, le puceau celui de la puce… et le pinceau celui du crabe.
Les homards audacieux agissent à leurs bisques et périls.
Un banc de requins est un panier de crabes.
Les gastéropodes ont l’estomac dans les talons.
On soigne les juments avec des remèdes de cheval.
Sur la plage, on peut retourner le couteau dans la baie. Et ce n’est pas la dure-mère à boire.
Un mille-pattes qui prend ses jambes à son cou risque l’étranglement.
Un bovin religieux est dévot.
Dans la mer, le loup-phoque zébré fait des raies en bars parallèles.
Les escargots illettrés font des coquilles.
« Noël au cocon, Pâques à la salaison » est une vie de cochon.
Si la vie du hibou est chouette comme celle du rat lui sourit, celle du taureau est vache et celle du saumon est détruite.
Muettes comme une carpe, pas d’aria en raie majeure ni en sole mineure : le silence de la mer…
Deux millions font un lion entier.
Un cerf prend son pied de biche dans le jardin des daines.
Quand il coupa Mona Lisa, le homard devint scie.
Pour se retrouver dans le brouillard, les bovins jouent de la corne de brume.
Les cerfs jouent du hautbois en rait majeur.
Les couleurs des perroquets sont chouettes.
Une sirène malotrue fait des queues de poisson.
Une poule passe du coq à l’âne comme une grenouille veut devenir bœuf.
Dans la crainte, le cheval va peur au ventre.
Un mille-pattes a peu de risques de devenir unijambiste
Plat principal : merlan frit – Dessert : merle en fruit.
Un canidé caniculaire peut-il être un chaud lapin ?
Une vache ne boit pas du petit lait quand on la prend en traitre. C’est bien pis…
Peindre des animaux domestiques énervés, c’est se mettre en pet’art.
Dans le jardin des daines, la biche est la belle et le cerf va cahin-caha.
Chats et chattes sont faits l’un pour l’autre.
APHORISMES 1
Ensemble, des rabats-joies forment une association de malfêtards.
Un état en faillite est une trépanation.
Un malfaiteur conscient doit être appelé à faire son examen d’inconscience.
Au paralytique affamé, le seigneur lui dit : lève-toi et mâche.
Une peinture artistique ratée doit être étudiée comme un cas ravage.
Les lavages ne sont pas tous bons. Certains provoquent des ravages de cerveau.
Passer de 2,50 € à 3,14 €, c’est aller de mal en pi.
Haï toi et le fiel t’animera.
Les écrivains détestent les écrits vains.
Si Auguste Comte, le fait-il au juste prix ?
Une chauffagiste en chaleur peut être en froid avec un frigoriste.
Les philosophes timides adorent les Kant à soi.
A tout mauvais poète, un re-vers est une cata-strophe.
Un lampadaire urinoir est une lanterne qui se prend pour une vessie.
Après les guerres intestines, les vents de pets sont dans l’air du temps.
Un ver solitaire ne fera jamais une poésie.
A trop être dans la lune, on peut tomber dans le panneau solaire.
Sur la route, l’agent ne fait pas le bonheur, mais contribue au fisc.
En scènes de ménage, les casseroles s’envolent et les cris restent.
Un graphe orthogonal est un orthographe.
Combien de grammes dans un anagramme ?
Une mauvaise chaussure est une fourberie d’escarpin.
Prochainement sur les écrans : le nauséabond, la bébête et le puant.
En joute verbale, rien ne sert de sourire, il faut répartir à point.
En conflit, rien ne sert de médire, il faut compatir à point.
En décoration, rien ne sert de fleurir, il faut cueillir à point.
En boulangerie, rien de sert de pétrir, il faut cuire à point.
En immobilier, rien ne sert d’acquérir, il faut enchérir à point.
L’ouverture des tombes est interdite pendant le couvre-feu.
Le vice illégal mène à l’écrou.
Un cheveu dans la soupe est louche.
Un cercle vicieux va de mal en pi.
Avec des flageolets pacifiques, il ne peut souffler qu’un vent de pet.
Les comptes des coiffeurs sont passés au peigne fin.
Pas de belle mer pour des marins célibataires.
Une vie de marin d’eau douce manque de sel.
Les indiens timides sont toujours sur leur réserve.
Une bonne tricoteuse a toujours pull faire.
Une tierce personne peut remplacer un chanteur atteint d’une quinte.
Dans les basses cours, nul n’est censé ignorer l’oie.
Les homosexuels soignent le mâle par le mâle.
Certains écrivains n’y vont pas de main morte.
Parfois, des trains arrivent sans crier gare.
C’est le pied d’aimer le son du cor.
Les bons contes font les bons lecteurs.
Aphorismes 2
Il n’y a pas de sots rentiers, il n’y a que de sottes épargnes.
Une rondelle ne fait pas l’écrou.
L’humour de bonne humeur vaut mieux que l’amour amer.
Qui se saoule en pataugas patauge dans la semoule.
Il faut se méfier des Sardes à Cannes qui vous envoient des piques à Serbes.
Affamé, tapi près du bar, je tapais des tapas.
Pour un ecclésiastique pédophile, une ado est une chère à canon.
Quand l’hêtre fait du charme au roseau un peu plié, le chêne freine ses ardeurs.
Cela fait bien mal à qui ne profite jamais. Cela fait, bien mal acquis ne profite jamais.
Les contrôleurs des impôts se succèdent de pair en fisc.
En musique, une double faute est un canard à deux becs.
En industrie, on rencontre des cols bleus, des cols blancs, et des cols verts qui volent dans les plumes.
Un opinel permet d’avoir des opinions tranchées.
Noël comme Pâques sont de fait des fêtes toutes faites.
Les normands alités font tout un fromage des médicamenberts.
Un guetteur triste a souvent l’alarme à l’œil.
Un électricien qui disjoncte pète les plombs.
Un bo est un bobo à demi-maux.
Les charcutiers font des saucisses de jeunes porcs morts tôt.
Destinée à la bombe atomique, l’eau lourde ne fera jamais de miracle.
Si l’IA est l’intelligence artificielle, la BA est la bêtise artificielle, la CA est la co….
A Laguiole, les habitants sont à couteaux tirés.
Les cinéastes bourguignons aiment les fondus enchaînés.
Un parfum en Grasse n’est pas nécessairement une odeur de sainteté.
Une paire de gants usagés peut se vendre en deuxième main.
Dans les pâturages d’Amiens, on y voit des bêtes de somme endormies.
Les quatre mousquetaires, sont Aramis, Athos, Porthos et Banyuls.
Un escrimeur cherche à effleurer l’habit épais.
Les bouddhistes énervés sortent de leurs gongs.
Une drôle d’année n’est pas nécessairement une année drôle, tout comme un grand homme n’est pas toujours un homme grand, ou un grand père un père grand, ainsi qu’un un petit chef un chef petit.
En cuisine, les poires sont comices d’office.
Un vin vert est écolo.
Une gifle est une main courante potentielle.
Près du trou de Bâle, les suisses ont le moral en Berne.
Charles Martel n’a pas pu repousser les galettes de sarrazin échappées en Bretagne
Sur la Cannebière, on boit de la bière en canettes.
Les mauvais boulangers se font rouler dans la farine.
Noëlle au balcon, mac en pamoison.
Un bon architecte est édifiant.
Pour Montesquieu fou amoureux, la Montaigne est belle.
Quand la sérénité est à la cave, la panique est à son comble.
Il ne faut pas être un minet poltron pour se lever dès potron-minet.
Dans le Médoc, le mouton cadet n’est pas un agneau.
La Suisse est une terre ceinte où l’argent est Dieu.
On sera tous atterrés quand la terre sera à terre.
Un bon musicien joue faux ré avec ses cinq sens.
Aphorismes 3
Les flamands aiment mettre leur plat pays en relief.
Être confit dans un dancing ne permet pas la confidence.
Biner à deux n’est pas nécessairement du concubinage.
Une sidération mal à propos est une considération.
Même s’il demande des mille et des cents, le projet d’Emile est décent.
Deux fruitiers idiots ne peuvent que converger.
Deux pilotes amoureux adorent convoler.
L’altruisme sera-t-il un jour un passe-porc ? On verra.
Armstrong a été le premier à posséder un pied à Lune.
La préparation de tisane est de la science infuse.
L’alité maladroit retourne parfois le plateau dans le plaid.
Un lunetier miroitier est un opticien aux petits soins.
Les scaphandriers de haut niveau descendent au plus bas.
Il faut passer le bac musique sans faux ré en utilisant les cinq sens.
Un fric-frac en frac permet de faire du fric.
Pour les jeunes enfants, le père Noël est de l’or dur.
Beta, thêta, zêta, féta, pas de quoi en faire un fromage grec.
Parler des miles et des cents est parfois débile et décent.
Un coiffeur fatigué des colorations est auburn out.
Un éjaculateur précoce est un coco-minute.
L’espoir du supplicié : retourner le bourreau dans la plaie.
C’est malsain que la critique de la raison pure résonne avec le quant à soi impur.
Pour notre alter ego musculaire, il est conseillé d’utiliser des haltères égaux.
Voguer vers les Saintes, c’est aller en terre ceinte par l’eau.
APHORISMES 4
Parole d’évangile ecclésiastique : les habits ça sert d’auto et le squelette ça sert d’os.
Les obèses heureux sont en état de grasse.
L’intelligence artificielle fera-t-elle de l’ineptie artificielle ?
Un pianiste véloce joue tambour battant.
Pour un littéraire, les flatulences ne sont pas des contrepets.
Les marins modernes sont dans le vent.
Certains historiens sont branchés sur la prise de la Bastille.
Pour un marin à terre, la vie manque de sel.
L’ineptie vient de l’inertie du cerveau.
Le bêta-test est parfois une configuration stupide.
Un autoclave est un conclave seul.
Cela ne fait pas un pli qu’être froissé n’arrange pas les affaires.
Papoter à Papeete, c’est comme berner à Berne, gêner à Gênes, bâillonner à Bayonne, caner à Cannes, harasser à Arras, limoger à Limoges, lancer à Lens… et castrer à Castres
S’il dérape devant la banque, un voleur contrebraque.
Il semblerait que Cicéron a été contrecarré.
Un basque énervé a les nerfs en pelote.
Un coco minute sous pression devient éjaculateur précoce.
On change son fusil d’épaule pour passer l’arme à gauche.
L’utilisation du « labourage et pâturage » est impossible au Canada, au Mexique, au Bénin … : masculins, ils ne possèdent donc pas de mamelles.
Les légumiers de Bruxelles adorent les pâtes à choux.
Un puits de sciences est-il aussi un trou de mémoire ?
Au Népal, leur Marseillaise est un hymne à Laya.
Les favorites basques chantaient « Pom Pom p‘Adour.
Un vétérinaire en désaccord oppose son véto.
Un chaud effroi après une joie est un chaud et froid.
Un jean-foutre échangiste déçu peut-il s’en contrefoutre ?
Chapeau bas pour les basques obérés.
Avant de plier bagage et sans plier les bras, il faut parfois se plier en quatre pour se plier aux caprices d’une chaise pliante.
Logique rédactionnelle : une préface préfigure le texte.
L’expérience a bonifié le devin qui a de la bouteille.
Si un sablier permet de contrôler le temps sous la douche, comment s’écoule le sable mouillé ?
Les St Pierre doivent être déçus que St André soit le patron des pêcheurs et des poissonniers.
Avec une arme adroite, on évite de passer l’arme à gauche.
En général, les épouses des pâtissiers ont les seins honorés, celles dont le patron est St Miche…elles.
Un roman érotique est un textostérone.
Un poissonnier ivrogne est souvent un pilier de bar.
St Mahieu est le patron des comptables, parce qu’il n’a qu’un cheveu sur la tête, facile à compter ?
APHORISMES ANIMALIERS 1
En commerce, l’érotisme est un marché de niche qui a du chien
Le perroquet poule mouillée passe du coq à l’âne sans revenir à ses moutons.
Le rouge écrevisse est la bête noire du taureau.
Une huitre mal écrite est une coquille.
Les vers promeuvent le lapin pour le développement du râble.
« Le héron, la grue et le bruant » est le dernier ouest sterne.
Il faut être un âne pour crier haro sur le baudet.
Pour être de nouveau fort comme un bœuf après avoir été malade comme un chien, il faudrait reprendre du poil de la bête avec un remède de cheval.
Les crocodiles, les alligators et les caïmans sont kif-kif bourricot.
Seul un âne tête de mule ne cherche que des moutons à cinq pattes.
Chez les muets, la carpe est heureuse comme un poisson dans l’eau.
Ne baleine à jet se comporte en vieux renard pour ne pas être prise pour un vieux rossignol qui ne vaudrait plus que de la roupie de sansonnet.
Pour guérir son veau qui va de mal en pis, une vache doit prendre le taureau par les cornes sans mettre la charrue avant les bœufs.
Les perroquets bavards comme des pies sont des langues de vipère.
Un lion sot est un drôle de zèbre.
Il est facile pour un vieux renard de tirer les vers du nez d’une bécasse tête de linotte, lui faire avaler des couleuvres et lui clouer le bec.
Le bourdon qui a le cafard a un regard de chien battu.
Le fier paon monte sur ses grands chevaux.
Après avoir mangé de la vache enragée, les peaux de vache ont un caractère de cochon, ne savent faire que des vacheries, des tours de cochons, et forment un panier de crabes qui prennent facilement la mouche.
Les punaises de sacristie et les grenouilles de bénitier sont copain comme cochon.
Les chameaux bais aiment les béchamels.
Les puces qui avaient des mémoires de poisson rouge ont désormais des mémoires d’éléphant.
Un perroquet qui donne sa langue au chat devient muet comme une carpe, se ferme comme une huitre et on peut alors entendre les mouches voler.
Les chiens et les chats ne sont pas copains comme cochon.
On n’a jamais entendu une praire braire comme un âne.
Il faut tendre la perche pour entendre le rouget de l’ile.
Un faux bond de kangourou devient un saut de puce.
La blanche colombe est connue comme le loup blanc.
La cigale est le régal de la mygale.
Sur les pistes de cirque, les chevaux tournent en bourrique.
Pour détaler comme un lièvre, il faut courir comme un lapin et être rapide comme une gazelle fraiche comme un gardon sans fourmis dans les jambes.
Qui est lent comme une limace avance comme un escargot à la vitesse d’une tortue.
Le merle blanc est un mouton à cinq pattes.
APHORISMES ANIMALIERS 2
Un oiseau en cristal a du plomb dans l’aile.
Les truites pessimistes jouent les cas sandre.
Un squale n’écrase pas les mouches avec un requin-marteau.
Pythagore se méfiait des cercles de pies voleuses.
Le poisson d’avril est une queue de poisson à la sévérité.
Un vilain merle méchant comme une teigne jette un froid de canard.
Quand la poule aux œufs dort, la fermière n’en n’a pas pour son argent.
Pour sevrer un marcassin, on le prive de laie.
Demander à une tourterelle de pondre des tourteaux, c’est la prendre pour un pigeon.
En été, les mouches sont dans l’air du taon.
Le combat entre une mouche et un escargot est une escarmouche.
Une mouette qui se sucre peut se prendre pour un merle en fruit.
Un oiseau inapte au vol nous émeu.
Le ramassage de crottin de cheval de bois est le manège enchanté du paresseux.
Faute de brebis, au pis-aller, à la vache l’agneau au pis allait.
Un veau bisexuel va de mâle en pis.
Un cheval affamé a l’estomac dans l’étalon.
Une jument rebelle retourne l’étalon.
Chez les renards, tel père, telle ficelle.
Une souris humide est un animal aqueux.
Ne pas confondre whisky et Wiskas. Chat alors !
En musique, une double faute est un canard à deux becs.
Au lapin interrogatif, la question lui brûle les lièvres.
Un rat hilare peut se dilater la rate.
Un cygne idiot doit être consigné.
Un sanglier tué au saut du lit a reçu un pruneau à jeun.
Les mouches tsé-tsé sont des bêtes de somme.
Les couples d’escargot avancent coque à coque.
Dans les phares d’une voiture, un lapin est effaré.
Le développement du râble est favorable au lapin.
Les cachalots malades prennent des cachets à l’eau.
Autant l’oiseleur est gai, autant l’ara fait son cinéma.